Longtemps réservé aux salariés de grands groupes cotés en Bourse, l’actionnariat salarié devient de plus en plus une réalité pour les entreprises non cotées. Alors que seules 9 % d’entre elles y avaient recours en 2021 , la tendance va s’affirmer dans les années à venir, sous l’impulsion notamment de la loi sur le partage de la valeur. Une bonne nouvelle pour les salariés, mais pas que...

Véritable échange gagnant-gagnant, l’actionnariat salarié consiste pour une entreprise, cotée ou non, à proposer à ses salariés d’investir dans son propre capital. Toute société de capitaux – société anonyme (SA) ou société par actions simplifiée (SAS) – peut mettre en place un plan d’actionnariat salarié, afin de partager sa valeur.

Pour Agrica Épargne, c’est l’actionnariat collectif qui en est la forme la plus inclusive et efficace. La démarche est alors accessible à l’ensemble des équipes – sous conditions légères d’ancienneté en principe –, et non réservée à certains salariés.

Les salariés, en souscrivant à des actions de leur entreprise, participent alors à sa performance et en perçoivent les fruits, ce qui a pour effet de renforcer leur sentiment d’appartenance envers la structure qui les emploie. Concrètement, l’actionnariat salarié prend la forme d’actions logées dans un plan d’épargne salariale, ou bien en souscrivant des parts d’un Fonds Commun de Placement en Entreprise investi en actions de l’entreprise (FCPE). Un cercle vertueux se met en place, se matérialisant par des mécanismes d’intéressement et de participation.

Cette émulation est favorable à l’entreprise elle-même, qui a tout intérêt à fidéliser ses collaborateurs, à les embarquer davantage dans un projet commun, et à renforcer sa marque employeur en attirant de nouveaux talents. Autres avantages : le dispositif a pour effet de solidifier et stabiliser l’actionnariat de l’entreprise.